Everything, Everywhere, All at Once - Chez Sammy

Il était passé complètement à côté, le Bronco...

J'ai trouvé le film long et le côté déjanté, appréciable au début, a fini par me perdre...

Tu m'as donné envie de lui redonner une chance, en particulier pour le personnage de Waymond ... Allez, dès que je suis assez en forme pour pas m'endormir à 21:00 devant l'écran.

La laïcité aujourd'hui

"La laïcité n'est pas une opinion parmi d'autres mais la liberté d'en avoir une. Elle n'est pas une conviction mais le principe qui les autorise toutes, sous réserve du respect des principes de liberté de conscience et d'égalité des droits. C'est pourquoi, elle n'est ni pro, ni antireligieuse. L'adhésion à une foi ou à une conviction philosophique relève ainsi de la seule liberté de conscience de chaque femme et de chaque homme."

"20. Le prosélytisme religieux consiste à chercher à convaincre d’adhérer à une religion. La liberté de culte comprend celle de faire connaître sa religion. Elle est de même nature que la liberté de conviction qui comprend, en matière philosophique ou politique, le droit de faire connaître ses convictions pour chercher à les faire partager. Le prosélytisme religieux est cependant proscrit dans les services publics, au nom de leur neutralité. Il l’est aussi, au même titre que d’autres actions de communication dans l’espace public ou dans l’entreprise lorsque, du fait des moyens employés ou du message transmis, il porte atteinte à l’ordre public ou au bon fonctionnement de l’entreprise. Il l'est encore lorsque la pression communautaire contraint de fait des individus (élèves à la cantine, patients dans les hôpitaux publics, collaborateurs en entreprises, etc.) à des pratiques religieuses ou présentées comme telles, alors qu’ils n’ont pas personnellement exprimé le souhait de s’y conformer."

Via https://qosgof.fr/fosteb/shaare/VVzn4A

Les créateurs de la série Game of Thrones adaptent un classique chinois de la SF

OMAGADOMAGAD;;

Je confirme ton opinion @sammy: un excellent roman de hard SF qui, si vous parvenez à entrer sans être dérouté par le style et l'univers... il vaut VRAIMENT le coup.

Si vous avez marre des univers prévisibles et sans imagination, si vous pestez contre les romans peu crédibles ou accumulant les invraisemblances, si vous avez envie de dépaysement littéraire... lisez le problème à trois corps.

Par contre, pour un gars qui a des difficultés à retenir les noms, c'est l'enfer !



Et voilà pourquoi l’allemand met le verbe à la fin - Le Temps

Très intéressant en effet !

Chaque langue portant en elle un reflet du réel, quand je décolle de la mienne pour aller vers une autre, j’enrichis ma capacité à percevoir de la réalité. Je me donne une chance de développer une intelligence réflexive, c’est-à-dire d’aller voir ailleurs et de revenir enrichi de ce que j’ai compris en m’écartant de moi. J’oppose cette attitude au syndrome identitaire, qui est la forme la plus stupide de l’affirmation de soi: on est fier de n’être que ce que l’on est. C’est très appauvrissant.

Je plussoie: souvent, quand on s'exprime dans un autre langue notre perception des choses change. Et plus la langue est syntaxiquement éloignée, plus c'est le cas. La stratégie de placement hiérarchique des mots dans la phrase est en soi une vision du monde.

Via https://www.sammyfisherjr.net/Shaarli/

Pronom «iel» : l’Académie française a-t-elle autorité sur la langue française ? – Libération

Je ressors la vidéo «la faute de l'orthographe» https://www.youtube.com/watch?v=5YO7Vg1ByA8 : au temps pour la légitimité de l'académie française

Au passage, la langue ne se décrète pas: c'est l'usage qui fait la règle et pas le contraire... ce qui est parfaitement normal si on y réfléchit deux secondes.

Les langues évoluent par l'altération des usages et les influences que les locuteurs subissent (des pays limitrophes, des évolutions de la société, des changements dans les mœurs, des changements de niveau de mots [argot->langue courante], des fautes qui deviennent l'usage majoritaire etc etc etc.)

Pour qu'un usage prenne, il faut une sorte d'effet de parc: quand suffisamment de gens utilisent un fait de langue et qu'il devient la norme, il acquiert une certaine légitimité de fait... et les vieux birbes de l'académie doivent s'aligner. Ce fait de langue devient régulier (au sens grammatical du terme, bien entendu)

exemple: après que + indicatif est la règle historique (on dit après que je suis venu...) mais à force de faire l'erreur après que+subjonctif, cet usage s'est généralisé... il est désormais accepté.

Par contre, les modifications ne se font en général pas sur moins d'une génération: le temps pour les réacs de devenir minoritaires

Cette résistance à l'évolution de la langue une chose que j'ai du mal à comprendre: beaucoup de gens agissent et pensent comme si la langue leur appartenait et qu'ils avaient un droit de véto sur son évolution, décrétant ce qui doit se faire ou pas... Vous ne pouvez pas plus empêcher la langue d'évoluer que le vent de souffler; si un usage se répand, il deviendra la norme, que vous y résistiez ou pas.

Déjouer le politiquement correct - YouTube

Très intéressant... 4 règles:

  • refuser d'être réduit à un troll ou un gourou
  • éviter d'être blessant sauf si c'est la seule façon d'atteindre le vrai
  • ne pas ferrailler contre des moulins à vents, ne pas se cacher derrière des ennemis
  • proposer autant de solutions qu'on soulève de problèmes.



Chiffres, indicateurs, bullshit

Excellent post de Guigui dont je résume les points à surveiller quand on nous balance un chiffre

  • Pourquoi mesurer telle grandeur et pas telle autre ?
  • Comment un nombre a-t-il été calculé ? Selon quelle méthodologie ?
  • Ce nombre est-il le plus pertinent pour mesurer l'objet du débat ? (et j'ajouterais est-il suffisant pour être utile ?)
  • Tout est-il mesurable ?
  • Comment ce nombre est-il présenté ?
  • Le caractère évident d'un nombre est contestable: suis-je à même de déceler si un nombre est représentatif ou pas ?
    Via https://shaarli.guiguishow.info/?68v65Q
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