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J'entends ton point de vue... toutefois, dans un système démocratique, on aurait écouté les personnels en amont sans les forcer à faire la grève par exemple...
«Cela n'empêche pas les fonctionnaires de participer à la vie politique»
Mais les politiciens n'ont PAS ECOUTE l'expression démocratique de la base...
J'ajouterai qu'ils on été jusqu'à la provocation en signant les décrets le soir même d'une grève contre cette réforme...
Et quid d'un pouvoir qui abuse à ce point, d'une façon générale, du mandat que le peuple lui a donné ? Est-ce démocratique ?
Des élus qui se goinfrent et votent des lois pour leur bien-être, leurs intérêts et qui bafouent les droits les plus élémentaires du peuple qui les a élus ?
Pourquoi seuls les fonctionnaires seraient-ils pointés du doigt quand ils n'obéissent pas ? Et les politiques, ne sont-ils pas censés obéir à la volonté du peuple ? (Vals a dit précisément le contraire !)
Quand les choses en sont à ce point, refuser de fonctionner peut être une forme de résistance, toutes proportions gardées...
Pour ma part, j'aurais apprécié que les flics qui ont effectué 2300 perquisitions inutiles chez des gens qui n'avaient rien à se reprocher fasse plus preuve de résistance et de morale...
et que les rares a avoir voté contre l'état d'urgence n'aient pas été sanctionnés simplement parce qu'ils votaient selon leur âme et conscience selon un procédé DEMOCRATIQUE.
Alors, oui, il serait sans doute souhaitable, dans un soucis théorique, que les fonctionnaires obéissent sans discuter... mais une assez longue expérience m'a appris qu'il faut souvent se méfier de ce qu'on souhaite: ça pourrait bien arriver.