Bookmark Bronco2016-12-20T17:10:00+01:00http://www.warriordudimanche.net/shaarli/http://www.warriordudimanche.net/shaarli/http://www.warriordudimanche.net/shaarli/Réponse à : La honte - Yosko.nethttp://www.warriordudimanche.net/shaarli/?PVgMbA2016-12-20T17:10:00+01:00![titre](http://warriordudimanche.net/data/medias/images/_WEBLINKS/reponse-a-la-honte-yosko-net-38fddfd.jpg) <br />
( et le billet de Zythom : [https://zythom.blogspot.fr/2016/12/la-honte.html](https://zythom.blogspot.fr/2016/12/la-honte.html) )<br />
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Deux témoignages à lire, ne serait-ce que pour se tester et voir où on en est dans sa propre existence...<br />
De ces deux expériences, et de la [mienne](http://www.warriordudimanche.net/article223/comment-j-ai-fait-un-burnout), je retiens plusieurs choses:<br />
1. on n'est pas tenu <br />
* d'être partout, <br />
* d'être irréprochables, <br />
* d'être fort en toutes circonstances, <br />
* de refouler ou masquer ses sentiments parcequ'un homme ne pleure pas<br />
2. on a le droit<br />
* de pleurer de temps en temps<br />
* d'en avoir marre<br />
* d'avoir des pauses, de ralentir, de remettre un peu à plus tard<br />
* d'être faible, voire parfois un peu lâche face à une situation qui angoisse<br />
* de dire «cette situation me fait peur»<br />
* de ne pas se sentir à la hauteur (ça me paraît même une qualité intellectuelle)<br />
* de dire «non»<br />
* de se sentir triste et de le dire, même si «on a tout pour être heureux»: on n'a pas à justifier sa tristesse...<br />
* de penser à soi et de se faire plaisir<br />
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Combien de temps passons-nous à nous emmerder la vie en cherchant à obéir à des schémas dictés par le fait qu'on soit né masculin ou féminin ? (pour ma part, j'ai découvert que c'était BEAUCOUP plus que je ne l'aurais imaginé)<br />
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En tout cas, le psy est toujours une bonne idée: il débloque des choses, il interroge de façon judicieuse (parfois, un simple «ha, tiens, pourquoi?» peut suffire à faire prendre conscience de l'aspect étonnant d'un fait qu'on tenait pour normal...) et il ne fait pas de mal: c'est un temps calme, centré autour de soi avec une personne objective, sans jugement et bienveillante.<br />
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Et les potes aussi: sans remplacer le psy, ils permettent de dire beaucoup de choses et on sait qu'on sera écouté avec indulgence et soutenu... <br />
(d'ailleurs, c'est dommage qu'on soit éloignés: on aurait pu discuter de tout ça devant des trucs qui moussent... le cœur y est en tout cas)<br />
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Bon courage... Source image<br />
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*repost automatique de mon site...*<br>(<a href="http://www.warriordudimanche.net/shaarli/?PVgMbA">Permalink</a>)Multitasking is Killing Your Brain — [via Adrian Gaudebert]http://www.warriordudimanche.net/shaarli/?nrw6eg2016-06-14T10:45:14+02:00C'est exactement ça... quand tu fais plusieurs tâches à la fois :<br />
1. tu n'es jamais satisfait du résultat et tu as l'impression de n'avoir pas avancé (puisque rien ne se termine vraiment)<br />
2. la qualité et l'efficacité du résultat ne sauraient être que moindre (normal)<br />
3. ça fatigue tellement le cerveau, qu'on perd des capacités cognitives, parfois de façon durable (il suffit de voir dans quel état on est en fin de journée)<br />
4. ça pousse à la dépression et au burnout ( http://www.warriordudimanche.net/article223/comment-j-ai-fait-un-burnout ) <br />
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Ce qu'il faut ajouter, c'est que la pression de notre environnement est importante et nous pousse à la multitâchisation de nos existences: on doit faire plus, mieux, plus vite etc.<br />
Sans penser à mal, l'entourage passe son temps à demander des choses qui viennent s'accumuler sur la todo provoquant du stress, de la frustration, de la fatigue et à terme la dépression.<br />
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# Signes alarmants:<br />
1. «j'ai l'impression de bosser tout le temps»<br />
2. «je n'ai plus de temps pour moi»<br />
3. «je suis épuisé dès le réveil alors que je me suis endormi comme une masse tôt hier»<br />
4. «il m'arrive de me mettre en colère quand quelqu'un vient me demander quelque-chose dans la journée, même si ce qu'il demande est objectivement insignifiant»<br />
5. «j'ai des douleurs ou des désagréments chroniques» (mots de tête, de dos, de ventre, nausées, fatigue, crampes, perte d'appétit etc)<br />
6. «je n'ai plus envie de rien, pas même des choses qui me passionnent d'habitude»<br />
7. «j'ai du mal à supporter mon entourage habituel»<br />
8. «j'ai l'impression que tout repose sur mes épaules et que sans moi, les autres ne s'en sortiraient pas»<br />
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# Comment agir pour éviter l'excès:<br />
1. savoir dire non et refuser des choses dont on sait qu'on n'aura pas le temps de les faire, même si la personne cherche à vous culpabiliser: TRES IMPORTANT ! (vous êtes plus important qu'une tâche à faire ! Si quelqu'un vous culpabilise, retournez lui l'effet en lui disant que vous vous sentez fragile et en vous étonnant qu'il se soucie aussi peu de votre santé.)<br />
2. savoir dire oui mais en imposant des délais ou des conditions raisonnables ou en priorisant les tâches. Quand quelqu'un vient vous voir pour ajouter une tâche, dites-lui: «je suis déjà en train de faire ce que tu m'as demandé avant... quelle tâche est plus urgente sachant qu'il me faut au moins xx heures pour la mener à bien ?»<br />
Quand on dit oui et qu'on impose ses conditions, on y gagne sur tous les points: on se montre accessible mais également ferme et déterminé.<br />
3. savoir reconnaître ses limites: TRES IMPORTANT AUSSI dans un univers où tout le monde doit être surhumain. <br />
«je suis fatigué, j'en ai marre, je n'y arriverai pas: aujourd'hui je me repose.»<br />
4. savoir reconnaître les tâches RÉELLEMENT URGENTES: comment les reconnaître ? facile avec le test du «et alors ?»<br />
>«- va faire les courses et dépose ça à la poste...<br />
>- non, je suis fatigué, j'irai demain, j'ai un creux en fin d'aprème.<br />
>- mais il n'y a plus rien au frigo et ce paquet ne partira que demain alors que je voulais le poster de suite.<br />
>- et alors ?<br />
>- qu'est-ce qu'on fait à manger ce soir ?<br />
>- des oeufs durs mayo et des frites... des pâtes, du riz, des lentilles... ce qu'on veut.<br />
>- c'est pas terrible.../pas équilibré... etc.<br />
>- et alors ?»<br />
etc...<br />
Si les conséquences de la non réalisation immédiate de la tâche ne sont pas *GRAVES* alors vous avez le DROIT de vous reposer/flâner/glander/procrastiner à la place.<br />
5. savoir ne rien faire d'utile, voire ne rien faire du tout: si vous n'y arrivez pas sans penser aux tâches qui vous attendent ou sans culpabiliser, c'est qu'il y a un problème... forcez-vous de temps en temps.<br />
6. savoir faire de vrais pauses de temps en temps: les pauses sont NÉCESSAIRES pour la SURVIE à long terme... ce n'est pas pour rien que le monde du travail en ménage encore quelques-unes (et encore): c'est simplement vital.<br />
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J'ai sans doute oublié des choses, mais il me semblait nécessaire de redire tout ce que j'ai appris à mes dépends et par la bouche des médecins et psy qui m'ont reçu, écouté et soigné...<br />
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Quand la limite est franchie, elle l'est pour longtemps: après un burnout, on n'est plus jamais le même.<br />
Prenez soin de vous !<br />
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;-)<br>(<a href="http://www.warriordudimanche.net/shaarli/?nrw6eg">Permalink</a>)