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Excellent billet, Kevin: pour rebondir, je dirais que les choses étaient faites en toute bonne foi et avec plein de bonne volonté... mais on oublie (tous) souvent les conséquences sur les autres et la façon dont les autres vont percevoir les choses.
Par contre, une fois qu'on va compris, ça crève les yeux, en effet.
Ça fait avancer mais par contre, je conseille de de forger un gros gros stock d'indignation: quand on se met à relever les formes d'oppression, on finit par les voir vraiment...
Je conseillerai la lecture de Pierre Bourdieu... en général.
Il éclaircit beaucoup les choses et surtout: il permet de comprendre sans culpabiliser notre rôle oppressif.
«Personnellement, j’ai horreur de tous ceux qui visent à produire la « culpabilité » ou la « mauvaise conscience ». Je pense que l’on n’a que trop joué, en particulier avec les intellectuels, le jeu sacerdotal de la culpabilisation. D’autant qu’il est très facile de se débarrasser de cette culpabilité par un acte de contrition ou une confession publique. »
«Résister aux paroles neutralisées, euphémisées, banalisées, bref à tout ce qui fait la platitude pompeuse de la nouvelle rhétorique énarchique mais aussi aux paroles rabotées, limées, jusqu’au silence, des motions, résolutions, plates-formes ou programmes. Tout langage qui est le produit du compromis avec les censures, intérieures et extérieures, exerce un effet d’imposition, imposition d’impensé qui décourage la pensée.»
Questions de sociologie