De windows à linux: vers l'infini et au delà !

 Jusqu'à il n'y a pas longtemps, mon expérience de linux se limitait aux liveCD/USB que j'utilisais dans deux cas seulement: pour tester ou quand je vérolais mon windows...

Puis, j'ai annoncé publiquement que j'allais migrer... plus le choix !  J'ai donc récupéré une version d'ubuntu proposant Cinnamon par défaut (Cubuntu) et je me suis lancé.

 

Même si ça fait 3615 malife, je me suis dit qu'un petit compte rendu s'imposait...

 


Malgré l'appréhension légitime que j'avais à passer complètement sous un nouveau système, je dois dire que j'ai été très agréablement surpris par la facilité avec laquelle ça s'est fait.

 

1- J'installe
 

L'installation, procédure que je connaissais bien pour avoir pratiqué plusieurs distros sur des ordis du collège où je bosse, s'est faite sans AUCUN souci...

 

D'ailleurs, s'il y a un argument indiscutable au passage sous linux, c'est déjà cette étape puisque à la fin de l'installation, vous disposez d'un système complet dont les pilotes et la majorité des logiciels utiles sont déjà installés (procédure très fastidieuse sous win,

A ce propos, sous windows, j'en étais venu à n'utiliser QUE des logiciels portabilisés pour m'éviter les réinstallation de toutes mes applis favorites... vous mesurez.

Inutile de faire un descriptif de ce passage, le web regorge de tutos très bien foutus.

 


 

2- Je démarre ma nouvelle vie

 

Dès le démarrage, on note la réactivité globalement plus performante du système et la quantité de ram disponible, bien supérieure à celle sous seven.

Ensuite, c'est beau... non, mais sans déconner, cinnamon est vraiment sexy et sans fioritures à la noix. On est de suite à l'aise.

 

Si, comme moi, Unity vous pète les rouleaux, Cubuntu est super: il vous permet de démarrer sans lui depuis l'écran d'accueil (procédure à faire une seule fois qui évite le merdier des autres versions d'ubuntu).

On se retrouve donc avec une barre des tâches, un menu démarrer... comme à la maison.

 

Et, en bon farfouilleur que je suis, j'ai fait ce que tous les gens qui démarrent avec une nouvelle distro font: j'ai trifouillé la config... et là... 

Ubuntu est encore une fois très amusant à bidouiller... 

On peut se faire une interface à soi, modifier plein de paramètres qu'on ne met pas trois heures à trouver tant la structure est logique. De plus, il est très simple de revenir sur un paramètre qu'on voudrait rétablir...

 


 

3- J'installe des logiciels
 

Voilà encore un point sur lequel Cubuntu colle windows dans les cordes... 

Sous win, installer un logiciel en toute sécurité relève de plus en plus des travaux d'Hercule et je trouve normal que les newbies fassent des conneries ou se retrouvent avec des systèmes plus vérolés qu'une prostipute de bord de route à 10 balles de l'heure. Rien que télécharger le bon logiciel dans une version sans spyware devient un full time job.

 

J'avais toutefois un peu peur de la ligne de commande: je me voyais déjà en haut en train de devoir taper plein de nouvelles commandes à la con, de l'index circonspect du gendarme tapant son rapport (wink Korezian ), l'oeil injecté de sang rivé à une sheet cheat imprimée à la va-vite. Ben pas tellement, en réalité.

 

Alors, déjà, on peut faire sans la console pour beaucoup d'applis, la logithèque ubuntu étant assez fournie et très intuitive tant elle ressemble à un market.

Mais de toutes façons, quand on trouve un logiciel sur le net et qu'on veut l'installer, on nous fournit direct les commandes à taper pour l'installer... et c'est là que ça relève du vrai bonheur: il se démerde seul avec ça ... (téléchargement, installation... tout)

 


 

4- Le début des difficultés
 

Jusque là, et tant qu'on en est à l'usage des débuts (trifouillage et récup des applis manquantes), on est sur un petit nuage en barbe-à-papa rose, ivre de bonheur comme un de ces connards de bisounours (peux pas les piffrer, désolé)

 

Mais bientôt viennent les premières difficultés: quand on ne trouve pas son bonheur dans les applis existantes...

En effet, autant changer ses habitudes pour l'usage du système est relativement aisé, autant changer toutes ses habitudes de travail revient à tout rendre plus compliqué... et ça, faut quand même pas déconner.

 

Ce qui m'avait décidé à migrer, c'était le fait que j'utilisais en majorité des logiciels libres existant sous linux...

Mais certains logiciels n'ont pas d'équivalent facile à prendre en main ou sans se reformer à la base (j'ai pas le temps)

 

 

Exemple type, photoshop... 

J'aime pas tellement GIMP et les autres alternatives ne valent pas la simplicité et l'efficacité de certains outils de toshop... Quelle solution me reste-t-il ?
 

  • Photoshop CS2 fonctionne sous wine... à peu près. Il a du mal avec le copier-coller d'une image depuis une autre appli et les palettes se barrent régulièrement, mais baste...
  • des logiciels libres natifs pour les petits boulots simples et rapides...
  • une machine virtuelle avec une version de toshop dessus...


L'un dans l'autre j'arrive à me démerder comme ça pour le moment... on verra si d'autres besoins se font sentir.

 

 

Le combo dropbox + serveur php

Comme je le mentionnais dans mon shaarli, j'ai l'habitude de bosser sur plusieurs machines et j'utilise dropbox pour avoir toujours la dernière version de tout mes travaux, ce qui m'avait conduit à installer Uwamp dans le dossier dropbox directement.

Simple, efficace, rapide et sans problèmes.

 

A l'heure actuelle, je n'ai pas trouvé comment faire simplement la même chose sur ubuntu... (j'ai bien dit simplement )

J'ai donc procédé autrement (certains diront sans doute qu'il y avait plus simple, mais c'est le prix de la migration: on se retrouve avec un système dont on ne maîtrise pas les rouages subtils )
 

Comme j'avais fait une machine virtuelle sous seven, j'ai installé ma dropbox dessus en faisant correspondre le dossier avec celui que j'avais avant sur ma partition windows...  

 

Quand j'ai besoin de coder, je lance ma VM, je lance le Uwamp qui se trouve dans la dropbox de la VM et je me retrouve avec un serveur dont le contenu est synchronisé via dropbox et auquel j'accède par l'adresse IP de la VM...
 

Je sais, c'est capillotracté, mais ça fonctionne très bien comme ça...

L'inconvénient, c'est qu'il faut lancer une VM, l'avantage, c'est que même quand je retourne sous mon win d'origine (ce qui ne m'est arrivé qu'une fois), ma dropbox est déjà à jour

 

 

La gestion de mon compte GitHub

Je rappelle à tout le monde que j'aime pas taper des commandes dans la console... ok ? 

Sous windows, le client github faisait très bien son taf: j'avais besoin de pouvoir créer / récupérer un nouveau dépôt et de pouvoir faire mes commits... c'est tout.

En deux clics c'était fait... 

 

Ben sous linux, t'as pas le droit de ne pas être un pro de GIT... c'est mal... ça tue des bébés phoques.

 

J'ai essayé des applis git sous linux... ben soit elles plantent (je ne doute pas que ça vienne de moi, hein...) soit elles sont plus hermétiques que le caisson à oxygène de Mickael Jackson.

 

Mais moi je veux juste uploader un commit, moi... c'est tout... je veux pas des arbres à la con ou des graphiques auxquels de toutes façons je pige rien...   

Donc ma soluce: re la machine virtuelle+client github pis c'est marre.

 

J'entends déjà les gros trolls que vous êtes tous me sortir, sardoniques:

*bigtroll* - si c'était pour tout foutre dans une machine virtuelle c'était pas la peine de quitter windaube ! 

 

Si, dans un premier temps je reconnais volontiers avec une honnêteté irrepressible qui force le respect, vous en conviendrez aisément, que cette affirmation n'est pas totalement aberrante, je préciserai tout de même qu'il s'agit de solutions temporaires me permettant finalement de migrer dans la douceur...

Quand des solutions alternatives satisfaisantes pour moi se présenteront, je les adopterai dans l'enthousiasme et la précipitation !

 

 


 

5- Conclusion finale permettant de terminer au bout du compte.

La chose à retenir de tout le galimatias inutile que constitue ce billet, c'est que pas une seconde je n'ai regretté de passer de windows à linux et qu'aujourd'hui, je répugne réellement à revenir sur une bécane sous win, comme s'il s'agissait d'une régression.

 

Je ne saurais trop encourager tous les windowsiens qui tournent pépère sous le système à cro$oft à migrer eux aussi: c'est un effort qu'on ne regrette pas.

 

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